Kendji Girac est fier de ses origines gitanes qui imprègnent sa musique. Même s’il évolue vers une pop plus moderne, son style gipsy est une base solide de ses compositions qui suscite sa réussite.
Une première guitare décisive
La belle histoire musicale que traverse Kendji Girac n’aurait probablement pas eu lieu sans le cadeau d’une première guitare, offerte par son père.Dans la famille Maillé (de son vrai nom), la musique est une coutume qui ne s’apprend pas : elle est innée, ancrée dans les gènes et se manifeste à chaque occasion
. C’est en écoutant jouer son père et en vivant dans un univers de chansons que l’interprète de “Color Gitano” a commencé sa carrière.
Il chantait partout, tout le temps, s’initiant à la technique des Gipsy Kings. Adolescent, il a d’ailleurs pu les accompagner lors d’un concert dans un bar à Arles.
Une première marche vers la célébrité qui s’est poursuivie en sillonnant la planète en caravane avec sa tribu et…
sa guitare ! Une musique de rue qui a allumé la petite flamme de cette passion musicale qui ne l’a plus quitté.
Vers un style plus moderne
C’est encore auprès de ses proches que Kendji Girac découvre une nouvelle technique pour marier son style gipsy à de la musique plus pop urbaine.
Ainsi est né son hit “Bella”, une reprise de Maître Gims qui lui a valu des millions de regards sur YouTube et un départ vers la gloire.
Un nouveau genre de gipsy-pop qui plaît, par sa gaieté et sa variété.
Jamais loin de ses racines dans ses chansons, la pop star a trouvé un équilibre en représentant la culture gitane dans ses morceaux, à l’exemple de “Andalouse”.
Sa vie de bohème, il préfère sa caravane aux palaces, il la revendique dans sa musique.
Il a construit un univers gipsy où la porte est ouverte à d’autres artistes, classés dans d’autres catégories.
Sur son dernier album “Mi Vida”, c’est très représentatif. Il s’associe entre autres à Slimane, Soolking, Vianney ou Dadju pour former un opus lumineux aux consonances internationales.
Un chanteur polyglotte
D’origine gitane catalane, le vainqueur de “The Voices” en a fait un bel avantage, s’inspirant de son milieu familial tourné vers le flamenco.
Maîtrisant parfaitement l’espagnol, le catalan et l’occitan, le français n’est pas sa langue maternelle, il a pourtant instauré de chanter dans ces différents registres.
“Me Quemo” extrait de son album “Ensemble” est une chanson entièrement en espagnol ;
“Cool” est un hit franco-espagnol. Et le chanteur aime revisiter d’autres grandes voix, version espagnole, comme sur “Una Mujer”, une adaptation franco-espagnole du titre “I Need A Girl” de P.Diddy.