Kendji Girac était l’invité de l’émission Un dimanche à la campagne, diffusée ce dimanche 24 novembre.
Le chanteur a fait de nombreuses confidences sur sa vie privée, revenant également sur une période un peu spéciale de sa vie.
Kendji Girac a opté pour la transparence. Le chanteur était l’invité du cinquième numéro de l’émission Un dimanche à la campagne, diffusé ce 24 novembre.
Il se trouvait aux côtés de Dany Boon et Virginie Grimaldi pour un week-end un peu spécial.
Durant la première partie du programme, les invités se confient sur leur carrière, leur vie privée et plus particulièrement leur enfance.
Kendji Girac, issu d’un milieu gitan, a profité de cette occasion pour enchaîner les révélations concernant des scènes qu’il a pu vivre.
Né à Périgueux, en Dordogne, c’est à Saint-Astier qu’il a passé une grande partie de son enfance.
“À la maison, avec la famille, avec les cousins, le gitan est très fier d’être gitan”, a-t-il débuté.
Kendji Girac est fier de ses origines et il le fait savoir.
“Quand on était sur le voyage, là où je restais le plus longtemps possible, j’étais avec les cousins,
les amis, donc j’ai grandi entouré de centaines de personnes tous les jours, toute ma vie”, poursuit-il.
Une vie dans laquelle il était très comblé. “C’est ça la fierté d’être gitan, c’est de vivre en communauté, en peuple, et de s’aider tous mutuellement”, déclare ensuite le chanteur.
Toutefois, il reconnaît que la communauté gitane est très peu appréciée et il en a fait les frais, notamment avec de nombreuses discriminations.
“À l’époque, j’avais vécu quelques moments où il y avait des vigiles qui nous suivaient quand on allait faire les courses”, s’est-il souvenu.
Kendji Girac : “Je me dis que c’est blessant”
La peur et la méfiance faisaient partie du quotidien de Kendji Girac et ses proches.
Constamment suivi par des vigiles, le jeune homme ne comprenait pas vraiment ce qui se passait à ce moment-là.
“Moi, je viens d’une famille de gitans où j’ai des parents très gentils, ils ne m’ont jamais appris à voler ou quoi que ce soit parce que grâce à Dieu,
on n’en a pas eu besoin, mon père a toujours bien travaillé toute sa vie pour nous”, a fait savoir le principal concerné.
Fier de ses origines et de ses proches, le jeune Kendji ne comprenait pas pourquoi il était tout le temps mis de côté.
Une situation qui devenait de plus en plus compliquée au fil des années, notamment puisqu’il devait subir cette discrimination au quotidien.
Kendji Girac s’est ensuite souvenu d’un jour où il a particulièrement été blessé.
“J’avais compris que les gens avaient une petite crainte de nous quand même”, a-t-il reconnu avant d’évoquer un souvenir en particulier.
“Une fois, on était sur une petite aire d’accueil. À côté, il y avait des maisons. Je m’étais fait un copain qui avait une voiture téléguidée”, indique-t-il avant de poursuivre :
“Je me souviens avoir entendu sa mère l’appeler : ‘Ne traîne pas trop avec ces gens-là, ils sont dangereux, ils peuvent te faire du mal”.
Sur le moment, le jeune Kendji ne comprenait pas mais, avec le recul, il a pris conscience de la tristesse de cette histoire.
“Je me dis que c’est blessant mais sur le moment, j’ai juste accepté ce qu’il s’est passé. Je n’avais pas mesuré la chose”, a-t-il conclu, très touché.
Kendji Girac : cet autre sujet sensible qu’il a souhaité évoquer
Kendji Girac s’est confié. En plus de la discrimination dont il a fait l’objet, il a accepté de revenir sur son terrible accident, le tir accidentel qui aurait pu lui coûter la vie.
” J’ai toujours voulu préserver la vie de mes proches pour ne pas qu’ils soient dérangés par les autres,
pour que personne ne rentre dans leur vie et les laisser tranquilles “, a-t-il fait savoir.
Et concernant la soudaine médiatisation dont il a fait l’objet ?
“Je me suis coupé un peu de tout, je n’ai pas vu la télé pendant un mois, ni mon téléphone”, poursuit Kendji Girac.
Une pause qui a été très nécessaire dans sa reconstruction.
“La seule chose dont j’avais besoin, c’était de ma famille, de ma femme, de ma famille”, déclare-t-il, précisant qu’ils étaient présents pour lui.