Dans le dernier épisode de L’amour est dans le pré, les téléspectateurs ont appris que Flavie était atteinte d’un cancer, à l’âge de 21 ans seulement. C’est un sarcome d’Ewing cutané qui lui a été diagnostiqué peu de temps après son séjour à la ferme, chez Valentin. Le jeune agriculteur de 27 ans est justement revenu sur cet événement totalement bouleversant auprès de Purepeople.com, évoquant également ses réactions mais aussi le déroulé du tournage et l’état de Flavie aujourd’hui.
Vous avez entamé une relation avec Flavie grâce à L’amour est dans le pré mais très vite, vous avez appris qu’elle était atteinte d’un cancer. Comment avez-vous réagi ?
Des drames j’en ai eu et je m’en suis toujours relevé plus ou moins facilement. Alors, je me suis juste dit que je serai là pour l’épauler. C’est normal que ça remue, ça reste une mauvaise nouvelle, ça reste un problème et malheureusement ces soucis de santé, il y en a qui ne s’en sortent pas. Le mot cancer, c’est normal que ça chamboule mais il y a des traitements, il faut y aller et il faut vivre.
Votre histoire était si jeune au diagnostic de sa maladie, vous auriez pu vouloir tout arrêter. Cela vous a-t-il traversé l’esprit ?
Ah non, je n’ai pas hésité du tout.
Comment s’est passée la suite du tournage après l’annonce de cette nouvelle ?
On avait seulement fait le séjour à la ferme et la suite s’est jouée différemment. La production appelait toutes les semaines et tous les quinze jours pour prendre des nouvelles et voir comment ça allait. Et puis on a eu de la chance, c’est que Flavie était bien, pas trop affaiblie. La rencontre avec ses parents a quand même été avancée parce que j’allais aller à sa première chimio et il fallait que je les rencontre avant. Ça allait de soi, il fallait que je connaisse un minimum sa famille.
Avec le père de Flavie, “c’est un peu compliqué” pour Valentin
Comment s’est passée votre rencontre avec les proches de Flavie dans ce contexte-là ?
Avec son père c’était un peu plus compliqué parce que j’ai volé sa fille indirectement, il ne me l’a pas dit comme ça mais… Je tutoyais sa mère et je vouvoyais son père. Mais maintenant ça se passe très bien, il n’y a rien à dire.
C’est la perte des cheveux. J’ai eu beaucoup de mal parce que les couper du jour au lendemain, ce n’est pas évident, j’ai eu du mal à m’y faire. Et puis, elle ne m’a pas laissé le choix, c’est ça qui m’a blessé quand même parce qu’elle n’est pas toute seule, il faut penser aux autres… Elle est assez directive comme ça, on te force la main un peu et c’est un truc que je n’aime pas.
Cela a-t-il créé des tensions entre vous ?
Pas de tensions parce que je ne dis rien mais ce n’est pas mieux.
Comment va-t-elle aujourd’hui ? Quels sont les plans médicaux ?
Elle a terminé ses séances de chimio fin septembre et elle va mieux parce qu’elle a repris le boulot au début du mois d’octobre. Les résultats sont tombés, le côté où elle s’est fait opérer, tout est nickel. Il faut faire attention à deux autres points encore.